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Le Couchant, au Bec de Sormiou

Une semaine apres le succès de la cordée Carole-Angélique-Tristan sur l’Arête de Marseille, on remet ça au Bec de Sormiou : on ne change pas une équipe qui grimpe ! Cette fois-ci on sera même accompagnés de la cordée Pierre-Chloé-Marion.

En route pour gravir le sommet du Couchant, une grande voie en 5 longueurs, côtée 4c/5b/5c/5b/6a. A peine quitter Marseille, on se retrouve déjà dans la Calanque sauvage de Sormiou. Quel plaisir à chaque fois d’y retourner !

Après une marche d’approche au dessus de la calanque et son eau vert bleue, la voie débute sur une longueur assez facile, dans un cadre remarquable entre ciel et mer, et toujours au calme. Grimper à 3 permet d’avoir un rythme plus cool et de plus facilmement discuter aux relais, qui sont d’ailleurs tous bien confortables, installés pour la plupart sur de larges vires.

La voie propose des passages rendus difficiles par les résurgences de la pluie de la veille, mais on s’en sortira tous sains et saufs (!), et même avec le sourire !

Justement, la sortie de la voie est littéralement éblouissante : après avoir grimpé la majorité de la voie à l’ombre sur du très bon calcaire, on sort au sommet avec une vue panoramique et baignée de soleil sur l’archpel de Riou ! Grandiose !
La fin de la voie est également le passage le plus difficile de l’itinéraire, avec un pas assez physique (bien que les plus souples d’entre nous n’auront pas trop de difficulté à le passer !). La vue panoramique et le soleil qui réchauffe sont d’autant plus une récompense une fois arrivé au sommet, après cet ultime effort !

Au sommet, on sort alors les sandwiches (ou les fruits secs enrobés de polen pour les plus uluberlus du groupe) et on profite du soleil, on rigole, on discute et on se dit au fond de nous que c’est quand même un vrai moment privilégié !

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